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Le ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, était sur le site de la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè (GDIZ) ce mercredi 29 juin 2022. Cette visite s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris, et qui consiste à suivre avec la SIPI et l’APIEx, l’évolution du programme de développement de la zone franche industrielle.
Voir comment se fait la mise en place des entreprises au sein de la Zone industrielle de Glo-Djigbé-Zè, c’est l’objectif de la visite du ministre d’Etat chargé du développement et de la coordination de l’action gouvernementale dans la matinée de ce mercredi 29 juin. Au terme de la visite guidée, Abdoulaye Bio Tchané a exprimé sa satisfaction. « La zone prend vie déjà. Il y a plus d’un millier de personnes qui ont été recrutés et qui vont y travailler. Plus de 250 personnes sont en entrainement, et c’est ça qui est admirable, et il faut s’en féliciter et féliciter le directeur générale de la SIPI, et le DG de l’APIEx », a-t-il confié dans l’interview à la presse.
Pour le ministre d’Etat, au fur et à mesure que la zone avance, il y a d’autres problèmes qui émergent. Les plus importants évoqués au cours de la visite de ce jour ont trait au flux de camions, et au problème d’espace pour l’installation de nouvelles entreprises.
Le flux des camions selon le ministre d’Etat, est « un bon problème ». Cela dénote selon lui, du nombre du nombre d’entreprises qui s’installe. Des solutions seront trouvées pour que les conteneurs puissent trouver de place au port de Cotonou, a-t-il rassuré.
Pour ce qui concerne le problème d’espace pour l’installation de nouvelles entreprises, Bio Tchané a rassuré du démarrage d’ici fin 2022, de la 2ème phase qui fait 1640 ha. « D’ici la fin de l’année, le gouvernement va résoudre le problème relatif à la nécessité de donner plus d’espace à la zone économique », a-t-il confié après avoir rappelé les trois phases de développement de la GDIZ. Il a évoqué entre autres, une 1ère phase des 400 ha (déjà bouclée), une seconde phase de 1640 ha qui va bientôt démarrer, et une 3ème phase qui va jusqu’à 10.000 ha.
Selon le ministre d’Etat, d’ici 18 mois, il y aura plus de 15.000 travailleurs dans la zone. Et pour ce monde, le gouvernement réfléchit déjà aux problèmes de logement, de la santé, d’éducation, etc.
Joie et satisfaction pour le directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie. « La GDIZ est une zone par laquelle le Bénin a amorcé son processus d’industrialisation », a souligné Létondji Béhéton. La visite de ce jour a été l’occasion de présenter le point de la dernière visite au ministre d’Etat. Les nouvelles difficultés ont été également exposées au ministre pour la recherche de solutions, a confié le directeur général.
Les travaux de développement des 400 premiers hectares sont achevés, et à la date d’aujourd’hui, 32 entreprises ont signé le contrat pour l’installation.
Au nombre de ces investisseurs, trois vont installer trois usines intégrées de textile qui vont transformer à elles seules, 12,7% des fibres de coton du Bénin, et employer chacune, 5000 personnes.
A ces investisseurs s’ajoutent ceux qui sont dans le domaine de transformation de noix de cajou, a expliqué Létondji Béhéton. A l’en croire, au cours des 12 prochains mois, 10 usines de transformation de cajou vont s’installer. Deux d’entre elles sont de grande capacité (32.000 tonnes chacune), et 06 autres usines qui vont transformer à peu près 16.000 tonnes. Ces unités selon le directeur général de la SIPI, vont employer beaucoup de personnes. A ces industries s’ajoutent celles qui vont fabriquer des produits pharmaceutiques, les usines d’assemblages de véhicules électriques, etc.
Fier de la visite du ministre d’Etat, le directeur général de l’Agence de promotion des investissements et des exportations a rappelé le rôle de la structure dont il a la charge pour la promotion de la GDIZ. Il s’agit selon Laurent Gangbes, de s’assurer que les engagements pris par le gouvernement avec le partenaire soit « strictement respecté », et de faire en sorte que la SIPI travaille rapidement, et atteigne ses résultats. Le DG de l’APIEx n’a pas manqué d’exprimer ses remerciements au gouvernement qui ne ménage aucun effort pour répondre chaque qu’il y a des difficultés.
F. A. A.
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