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À force de distribuer des promesses contradictoires, Boni Yayi ne dirige plus l’opposition : il la sabote. Nourou Dine Saka Saley, Dr Guy Mitokpè, Me Renaud Agbodjo, Kamel Wassangari, Célestine Zannou, Apollinaire Avognon… tous ont cru, tour à tour, être l’élu. Tous ont découvert qu’ils n’étaient que les figurants d’une pièce écrite à l’avance.
Car derrière le rideau, une option se dessine : imposer Rachelle Yayi, la propre fille de l’ancien président, comme véritable colistière. Un projet dynastique, maquillé en stratégie de rassemblement.
Le résultat est connu : rancunes, rivalités et suspicion généralisée. L’opposition, déjà fragile, se fracture de l’intérieur, pendant que la mouvance présidentielle avance soudée et disciplinée.
Boni Yayi voulait tenir ses lieutenants en haleine ; il risque de les avoir définitivement perdus. L’opposition béninoise n’a pas besoin d’un illusionniste. Elle a besoin d’un leader. Sinon, 2026 sera pour elle une défaite annoncée.
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