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Une affaire de fraude relative à l’adoption d’un enfant a été examinée vendredi 02 mai 2025, lors de l’audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. L’affaire implique un couple français et un autre couple béninois.
L’adoption d’un enfant requiert une procédure normale à laquelle nul ne peut se soustraire. Des expatriés français l’ont appris à leur dépens lors de l’audience correctionnelle de flagrant délit du tribunal de première instance de première classe de Cotonou vendredi 02 mai 2025.
Selon les déclarations à la barre, les deux Français, après s’être remariés, ont voulu adopter un enfant pour leur union. Ils ont alors entrepris, de complicité avec un couple au Bénin, de porter la paternité d’un enfant. Un projet d’établissement de passeport au profit de la mère de l’enfant a été également évoqué, et celle-ci a reçu à cet effet, une somme de 200 euros. Dans les tractations, le père entre temps, a encaissé une somme de 01 million de francs CFA, et est actuellement en cavale.
A l’éclatement du dossier, le couple français, la mère de l’enfant, et l’homme qui a facilité l’établissement des différents actes, ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt.
Au procès, les mis en cause n’ont pas reconnu les faits mis à leur charge.
La mère de l’enfant, dans ses déclarations dit ignorer si son mari avait pris de l’argent auprès du couple expatrié. « Mon mari me dit beaucoup de choses, mais il ne m’a pas informé de cette somme », a-t-elle confié.
La Française, précédemment agent dans une mairie en France, et son époux, auto-entrepreneur, niveau CAP, selon leurs déclarations, estiment « offrir une opportunité à un enfant, et lui éviter de se retrouver dans la rue ». Chacun d’entre eux avaient déjà des enfants dans leurs mariages précédents. Les raisons ayant motivé l’adoption d’un enfant au Bénin n’ont pas été clairement signifiées.
Après les débats, la cause est renvoyée au 23 mai prochain pour les observations du ministère public et la demande de remise en liberté provisoire formulée par leurs conseils.
F. A. A.
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