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Le dragage du lac Ahémé a fait l’objet d’une question orale avec débat adressée par les députés au gouvernement. Un volume de 4.660.000 mètres cubes de sédiments ont été dragués dans le lac Ahémé à la date du 3 mai 2022 soit 53,9% des prévisions, selon les réponses du ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato, jeudi 16 juin 2022, face à l’Assemblée nationale.
Dans la perspective de lutter contre le comblement du lac Ahémé et ses chenaux, le gouvernement du président Patrice Talon a initié le Programme Intercommunal de Réhabilitation du lac Ahémé et ses chenaux et de création d’une zone de développement économique (PIRA).
A travers une question orale (à trois volets) avec débat adressée au gouvernement, les députés de la 8è législature cherchent à savoir le niveau des travaux au regard du planning initial.
Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato a répondu, jeudi 16 juin 2022, à la préoccupation de l’Assemblée nationale. « La préoccupation majeure du Gouvernement est d’apporter une réponse durable, par étape, à un problème complexe dont les conséquences sociales et économiques affectent les communautés de pêcheurs », a indiqué José Tonato avant de présenter aux députés les différentes actions déjà réalisées dans ce cadre.
Après « une longue période de préparation méthodique » qui a consisté en la sélection d’un opérateur de dragage pour la phase pilote, le « programme est entré dans sa phase opérationnelle à janvier 2022, par le dragage pilote et prioritaire du carrefour des eaux de Djondji-Houncloun », selon l’explication du ministre.
La phase pilote durera douze mois et couvre les départements de l’Atlantique et du Mono, les communes de Ouidah et de Grand-Popo. Les localités de Méko, Dondji et Hâta (Atlantique) et Houncloun, Gonko et Docloboé (Mono).
« Les travaux ont sensiblement évolué depuis lors. Les sédiments dragués ont déjà atteint au 3 mai 2022, un volume de 4.660.000 mètres cubes, soit 53,9% des prévisions. Nous avons dû faire observer une pause durant le mois de mai aux fins de faire renforcer les mesures de protection de l’environnement à la suite de quelques plaintes et des contrôles effectués par les services techniques », a précisé le ministre en ce qui concerne le niveau de mise en œuvre du projet.
Il est prévu une seconde phase du projet. Cette phase prendra en compte le transect (Nanzounmè dans le chenal Ahô jusqu’au niveau d’Akodéha-Ouèdèmè au sud du bassin principal du lac Ahémé), a rassuré José Tonato qui a ajouté que « progressivement, tous les plans d’eau seront réhabilités ».
Marc MENSAH