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A l’occasion d’une table ronde organisée à Grand-Popo, des leaders religieux et communautaires ont été entretenus sur les dispositions de la loi sur l’avortement au Bénin. L’objectif de cette rencontre organisée par la Coalition des jeunes pour l’avortement sécurisé au Bénin (COJAS-Bénin), soutenue IPAS Afrique Francophone, est de dissiper les inquiétudes suscitées par ces acteurs lors du vote de la loi N°2021-12 modifiant et complétant la loi N°2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et reproductive en République du Bénin.
Les leaders religieux et communautaires connaissent mieux le contenu de la loi sur l’avortement au Bénin. Ceci, grâce à la COJAS-Bénin qui a organisé une table ronde en leur intention afin de mieux expliquer le contenu de la nouvelle loi.
Dans sa communication, le consultant en santé sexuelle et reproductive a rappelé les conditions dans lesquelles l’avortement selon la nouvelle loi est autorisé. Suivant les explications de Raphaël Totongnon, une grossesse peut être volontairement interrompue lorsqu’elle met en danger la vie et la santé de la femme. La loi autorise également l’avortement lorsque la grossesse est la conséquence d’un viol, ou d’une relation incestueuse, et que la demande est faite par la femme enceinte. Enfin, une femme enceinte est autorisée à se débarrasser de sa grossesse si « l’enfant à naître est atteint d’une affection d’une particulière gravité au moment du diagnostic ». Le communicateur dans son exposé a souligné que la loi sur l’interruption volontaire de la grossesse ne doit pas être considérée comme un moyen de contrôle des naissances.
Désormais aguerris, les leaders religieux et communautaires se sont engagés à partager l’information autour d’eux.
F. A. A.
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