1237 visites en ce moment
A la veille de l’élection de la vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine (UA) et en plein processus d’élection du nouveau membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour l’Afrique du Nord, le président algérien annonce un don volontaire d’un million de dollars au Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP). Ce geste qui intervient en ce moment précis est interprèté comme une manœuvre pour influencer le vote.
Intervenant ce vendredi 14 février 2025 à Addis-Abeba en Éthiopie à l’occasion de l’ouverture des travaux du 34e sommet du Forum des chefs d’Etat et de Gouvernement du MAEP, le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé l’octroi d’une subvention d’un million de dollars en faveur de ce mécanisme de l’UA.
Pour le président algérien, cette démarche traduirait l’engagement de son pays en faveur du renforcement du rôle du MAEP et du développement de la bonne gouvernance en Afrique.
Selon les observateurs, il s’agit en réalité d’une tactique visant à influencer les décisions politiques africaines en faveur des intérêts du régime d’Alger.
Après son échec (de 1 voix près) pour obtenir un siège au Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA, l’Algérie fait recours à des manœuvres pour éviter une autre humiliation pour l’élection à la vice-présidence de la Commission de l’Union.
Mais c’est sans compter que les pays africains ne sont plus dupes de ces manœuvres. L’Afrique aspire à une véritable coopération fondée sur des valeurs de transparence et de développement partagé.
Ces manœuvres qui font l’objet de critiques au sein de l’UA risquent de discréditer les réformes au sein de l’organisation panafricaine.