La grève enclenchée depuis une semaine par les trafiquants de l’essence " Kpayo " a entrainé une flambée systématique du produit désormais vendu à prix d’or. Le secteur formel affichant son incapacité notoire, les consommateurs ou du moins ceux de Porto-Novo trouvent de nouvelles stratégies pour contourner la crise.
En début de la semaine dernière, l’essence de la contrebande jadis exposée dans tous les coins de la ville de Porto-Novo est devenue une denrée rare. Au soir du samedi 20 avril, l’essence de la contrebande qui était livrée à 400f est passée à 500f avant de ’’grimper’’ jusqu’à 700f Cfa contre 580f dans les stations-service. Vue la flambée du prix de l’essence dans le secteur informel, les consommateurs préfèrent se diriger vers les stations-service, surtout celles de la Sonacop, mais le produit n’y est malheureusement pas toujours disponible. Curieusement, sur nos artères, la densité de la circulation reste la même. Comme quoi, les usagers n’ont pas garé leurs moyens de transport comme à leurs vieilles habitudes.
Pour donc satisfaire leurs fidèles clients, certains trafiquants ne manquent pas d’ingéniosité pour faire passer le produit par les frontières malgré le système de filtrage mis en place par leurs pairs. La vente du " kpayo " quitte donc les abords des voies pour des concessions auxquelles seules les clients bien connus et insoupçonnables ont accès. A ces endroits, l’essence " kpayo " est servie entre 500 et 600f
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29 avril 2013 par Nouvel auteur