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Dans un entretien accordé à Urban FM de Parakou, l’ex secrétaire général de la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), Paul Essè Iko, a apporté sa part de vérité à la polémique liée aux arriérés de salaire dûs aux travailleurs. Pour le syndicaliste, Boni Yayi ne peut pas dire qu’il ne leur doit pas.
« Boni Yayi ne peut pas dire qu’il ne nous doit pas des arriérés », a souligné Paul Essè Iko. « Moi je suis un présent, je suis un acteur principal du temps où Boni Yayi avait vécu à la tête de l’État et nous avons mené beaucoup de grèves, beaucoup de marches avant qu’il ne nous accorde l’indice 1.25 », a-t-il rappelé. Pour lui, l’ex chef d’État ne peut pas dire qu’il a satisfait à toutes les revendications des travailleurs. Selon Paul Essè Iko, il y a des retraités qui souffrent, qui meurent sans leurs droits. D’autres encore veulent ces arriérés pour s’acheter des médicaments et prolonger leur vie. « L’argent de l’État du temps de Boni Yayi a fait autre chose que de payer les arriérés », a-t-il laissé entendre.
Sous le règne de Boni Yayi, rappelle le syndicaliste, les travailleurs avaient estimé qu’ils devraient avoir les 1.25 qui leur avaient été accordés mais Yayi n’a pas payé cela avant de partir.
A en croire Paul Essè Iko, les enseignants retraités à l’époque avaient créé un syndicat pour obtenir ces arriérés là, comme plusieurs autres arriérés. « Des gens qui devraient arriver à un grade ne sont pas arrivés à ce grade-là parce que le gouvernement béninois n’a pas pu leur accorder cela », a-t-il expliqué.
Pour l’ancien secrétaire général de la CSTB, c’est un droit qui fonde certaines revendications.
Avec le gouvernement de Patrice Talon, il reconnaît avoir perçu une partie des arriérés dûs aux 1.25 après plusieurs rencontres avec le ministre de l’économie et des finances, et espère la seconde partie avant de mettre sur la table les autres revendications.
Au sujet de la polémique née de la rencontre du chef de l’État avec les syndicalistes vendredi dernier, plusieurs personnalités dont l’ex préfet du Littoral, Modeste Toboula, et le ministre de l’économie et des finances, Romuald Wadagni, ont réagi et ont tous confondu l’ex chef d’État Boni Yayi.
F. A. A.
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