1083 visiteurs en ce moment
Au cours d’une émission animée par la journaliste Pesce Hounyo, relayée par Matin Libre, le chef d’entreprise Mahmoud Amadou a expliqué que trois mots caractérisent la gouvernance du chef de l’Etat depuis 2016. Il a cité entre autres, l’assainissement, la la rationalisation et la croissance économique.
L’assainissement selon Mahmoud Amadou, a consisté à assainir les finances publiques. Avant l’avènement du Nouveau Départ, le principal mal économique du Bénin avait nom « coulage des finances publiques », a-t-il rappelé. Une pratique qui entravait selon lui, « l’exécution du budget de l’Etat aussi bien dans sa dimension relative à la mobilisation des ressources à travers de multiples réseaux de vol et de détournement de recettes publiques, que dans sa dimension liée aux dépenses à travers le gâchis, les surfacturations et la distraction des deniers publics ».
Pour ce chef d’entreprise, grâce à la détermination du président Patrice Talon, les finances publiques ont été assainies avec des réformes qui ont touché toutes les régies financières, les douanes, les Impôts et le Trésor. Ces réformes poursuit-il, ont pris en compte à la fois la réorganisation interne de toutes les structures impliquées dans la collecte des recettes publiques, la dématérialisation des procédures pour réduire le contact pernicieux entre les usagers et les agents publics commis pour la perception des taxes et impôts. Autant de réformes qui ont permis selon lui, de renforcer la transparence et le niveau de traçabilité des formalités et des opérations au niveau des régies financières.
A en croire Mahmoud Amadou, la rationalisation a surtout touché le train de vie de l’Etat dans tous ses compartiments. « Il fut une époque où le fonctionnement de l’Etat coûtait très cher inutilement au contribuable béninois. Il ne pouvait en être autrement quand vous avez des ministres et des cadres qui étaient en permanence dans des missions improductives tant à l’intérieur du pays qu’à l’extérieur », a-t-il rappelé fier de ce que cette époque soit révolue grâce aux actions de rationalisation.
Evoquant la ‘’Croissance’’, 3ème mot de la gouvernance Talon, le chef d’entreprise fait savoir que c’est « la caractéristique Résultat ». Le Bénin souligne-t-il, est passé d’un taux de croissance de 5% en 2016 à 7,6% en 2019. Un résultat qui lui fait dire que « Patrice Talon est un champion de la gouvernance économique axée sur les résultats ».
La question du surendettement du Bénin n’a pas été occultée durant l’entretien. Selon Mahmoud Amadou, « il n’y a que ceux qui n’ont rien compris des facteurs de développement qui puissent s’étonner de l’endettement.
Au 21e siècle, explique-t-il, la dette est un facteur de développement à condition qu’elle soit soutenable, transparente et productive. La dette contractée par le gouvernement du président Patrice Talon, défend le chef d’entreprise, remplit ces trois critères. « Mieux, en matière d’endettement, les prêteurs ne prêtent de l’argent qu’aux Etats qui sont en mesure de rembourser », a-t-il expliqué soulignant que, « quand un pays marche, tout le monde veut lui prêter de l’argent. C’est le cas du Bénin dont les partenaires financiers sont rassurés par les notes positives que les agences de notation attribuent à notre pays ».
Au sujet du respect de la norme communautaire qui exige que l’encours de la dette publique ne dépasse pas les 70% du PIB, le Bénin selon Mahmoud Amadou, reste « un bon élève ».
F. A. A.